Sur tant de chemins, Georges Castera fils (1936-2020)

Georges mouri. Mezanmi, pa gen bouch. Ne reste que l’encre, sa demeure. Et sa voix, réelle ou à fleur d’encre. Des mots donc, pour nous guider sur tant de chemins hantés par l’homme, le poète… Pour retrouver son esprit, son style, son goût de vivre…

Le 27 Juin 1635: Yance, L’Olive et Duplessis

Ne nous demandez pas comment nous nous appelons, nous ne vous dirons jamais nos vrais noms, sauf si vous deveniez pour nous «comme père» et qu’alors nous décidions d’échanger avec vous nos noms: vous vous appelleriez par notre nom et nous par le vôtre. Pour l’heure, appelez-moi Acomat et mon jeune frère Mahogany, ce sont des noms d’arbres de Kaloukaéra

Voyager sur les ailes de Georges Castera

Il y a de ces poètes-artistes dans l’âme qui ont su traverser le temps et l’espace de par leur vision, leur dynamisme et leur engagement tant sur le plan social que sur le plan politique. C’était le poète et critique d’art Gary Augustin en l’année 1992, l’auteur du recueil «Girandole du jour» (éditions mémoire), qui m’a suggéré de lire profondément Frank Étienne, Manno Ejèn, Lyonel Trouillot, Rudolph Muller et surtout l’incontournable Georges Castera afin de mieux pénétrer l’univers de la poésie aux accents créolophones.

KREYOLAD 805 – Chin alabri

Chinwa Matinik éti nou ka kriyé yo tout chin, pa ka bliyé la yo sòti, menmsi ni lontan yo Matinik. Si ou fè malé di yonn i pa matinitjé, i pé menm jouréw é pa oblijé an chinwa mé épi an bel mo asou manmanw.