Les dialogues en humanité, un formidable élan d’espoir citoyen

C’est sous les arbres du magnifique Parc de la Tête d’Or de Lyon que se sont déroulés les Dialogues en humanité ce 6-8 juillet. Je m’y suis rendu à l’invitation de Doudou Diene, créateur des routes de la Soie, d’al Andalus et de l’esclave de l’UNESCO. Diene préside aujourd’hui la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU pour le Burundi. Ce festival sous les arbres arbore un slogan volontairement provocateur: «Il est trop tard pour être pessimiste». Et à l’évidence, il y a quelque chose qui frémit, comme une conviction tremblotante et frissonnante entre les chênes et les cèdres de cet espace lyonnais qui accueillait là les seizièmes assises de ces rencontres inspirantes et qui ont lieu dans 25 pays. Tour d’horizon d’un événement décentralisé réunissant une cent cinquantaine d’ateliers, des agoras, des repas et des performances relaxantes et artistiques. Insertion dans un réel creuset d’espoir et d’actions dans un monde qui semble voué aux échecs répétés des violences, des rejets et de la cupidité.

Haïti : les raisons de la révolte

Les récents événements en Haïti ne sauraient surprendre aucun observateur doté d’un minimum de lucidité. Le pays s’enfonce de plus en plus dans une crise sociale, économique et politique que ni le gouvernement illégitime actuel ni l’oligarchie richissime et mafieuse ne veulent voir ni entendre parler. L’un (le gouvernement) s’évertue à faire danser le peuple ou lui offrir des spectacles de foot, souhaitant que la misère serait plus supportable en dansant ou en célébrant la victoire de l’équipe brésilienne; l’autre (l’oligarchie) affichant, jusqu’à la nausée, sa profonde haine du peuple, le considérant comme dépourvu d’humanité et indigne du moindre respect.

Le créole haitien (CH): clarifions un malentendu! par Pierre-Yves Roy

Pour vraisemblables que puissent paraître les critiques de Robert Berrouet-Oriol dans son article, “Le créole n’est pas “un produit de développemet durable”(Le National, 5 juillet 2018) en réplique à celui de Pierre-Yves Roy, “Comment transformer le créole haitien en un produit de développement” (Le National, 26 juin 2018), elles ne traduisent, aux yeux du lecteur avisé, que la courte vue du linguiste, sa mauvaise lecture et son incompréhension du texte de l’auteur, et quelques faiblesses académiques.

Le créole haïtien n’est pas «un produit de développement durable»

L’article de Pierre-Yves Roy, «Comment transformer le créole haïtien en un produit de développement durable» (Le National, 26 juin 2018) mérite que l’on s’y arrête pour plusieurs raisons. Car à le lire avec la meilleure attention il s’agit manifestement d’un texte confus, verbeux, farci d’impropriétés lexicales et grammaticales et qui ne présente pas d’argumentation rigoureuse capable d’enrichir le débat linguistique.

Prix Littéraire International Naji Naman (Paris 2018)

C’est avec agrément et déférence que nous vous annonçons que notre poète Élie Fleurant vient de remporter le Prix Littéraire International Naji Naman, (Paris 2018) pour son recueil de  poésies et philosophie, Épîtres du Centaure, (les Éditions L’Harmattan). Les Prix littéraires Naji Naman sont décernés chaque année aux auteurs des œuvres littéraires les plus émancipées des points de vue contenu et style et qui visent à revivifier les valeurs humaines.

Archipélies n°5 – Reparution de la revue Archipélies

La revue universitaire Archipélies reparait. Archipélies est une revue du CRILLASH (Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines) de l’Université des Antilles. Elle a été fondée par la linguiste Corinne Mencé-Caster et quatre numéros ont été publiés de 2010 à 2012.