Crise majeure à l’Académie du créole haïtien: la «Note publique» de l’AKA sème la confusion

À la suite de la publication le 17 février 2018, sur le site Potomitan, de la lettre ouverte du linguiste Michel Degraff («Lèt tou louvri pou akademisyen nan Akademi kreyòl ayisyen»), l’Akademi kreyòl ayisyen (AKA) a fait paraître à Port-au-Prince, le 8 mars 2018, une «Note publique» rédigée en créole et portant la signature du pasteur Pauris Jean Baptiste président du Conseil d’administration de l’AKA. Cette «Note publique» d’une seule page, loin de répondre au long réquisitoire de 17 pages de Michel Degraff, n’apporte aucun éclairage sur la crise majeure que traverse l’AKA; elle sème la confusion et écarte la possibilité d’un débat serein et rigoureux au sein de cette instance para-étatique en lourd déficit de crédibilité. Quels sont donc les principaux points contenus dans le réquisitoire de Michel Degraff? Et que cible en réponse la «Note publique» de l’AKA?

KREYOLAD 706 – Kwaziè matnitjé par Jid

Atjelman tout moun lé pati an vakans asou bato an kwaziè. Avan sé grotjap té ka pé fè sa, mé sa vini pli fasil. Yo di sa démokratizé. Sé gran lanmod tout moun lé fè an kout kwaziè, menmsi yo pa ka sipòté lanmè. Pas lanmè pa bagay tout moun.

Les Nouvelles Routes de la Soie et de la convivencia à la Maison de la Sagesse de Fès-Grenade

S’est tenu à Fès, capitale spirituelle du Maroc, un séminaire autour du thème Les Nouvelles Routes de la Soie et de la Convivencia. Ces manifestations étaient organisées par la Maison de la Sagesse Fès-Grenade, dont le siège est au palais Shérézade, à la lisière de la médina classée au Patrimoine Mondial par l’UNESCO. Pour la circonstance, l’historien John Qiang Wang avait fait le déplacement depuis sa ville natale, Quanzhou, la légendaire Zaytoun d’Ibn Batuta,. Retour sur des réflexions d’une rare densité. En raison de la richesse de ces activités, nous avons opté pour une publication séquencée sur plusieurs jours, afin d’en révéler les multiples aspects.

Appel à participation / MAI 1967 – Guadeloupe

Après une année au cours de laquelle, au travers de manifestations multiples sur tout le territoire, les Guadeloupéens de générations différentes se sont souvenus des mois de Mars et de Mai 1967, le recueil des mémoires des événements tragiques survenus à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre, et au-delà, de la période des années soixante, devient impératif.