La «vie est chère» en Martinique, nul ne saurait le contester, mais les prix des produits alimentaires ne sont pas responsables du marasme dans lequel les Antilles s’enfoncent inexorablement depuis une quinzaine d’années. Et, justement, en imposant la «vie chère» comme l’alpha et l’oméga des difficultés de la Martinique aujourd’hui, et même de l’Outremer, l’État réussit à détourner l’attention de ses propres manquements dans ces territoires, et plus grave, instrumentalise la misère sociale pour in fine appauvrir les populations, avec la prise de l’Octroi de mer des collectivités locales et sa refonte dans une TVA nationale inflationniste.
La lutte contre la «vie chère» de l’Etat: une «promesse» qui n’engage que ceux qui y croient. Une «promesse» qui fait des émules…